Certains filons ont choisi la totale transparence et un élevage sans produits chimiques, sans antibiotiques. Les cochons notamment sont élevés de la naissance au sevrage à l’abattage sans aucun apport de médicament. Les animaux créent leurs propres anticorps. Cette agriculture demande de l’investissement et cela coûte plus cher, mais la viande est goûteuse et les consommateurs sont de plus en plus enclins à cette qualité. Les cochons issus de l’agriculture durable sont donc meilleurs pour la santé et l’environnement.
Que trouve-t-on dans l’assiette ?
Les scandales liés aux conditions d’élevage ont ébranlé l’Europe ces dernières années. La plupart des cochons élevés en France n’ont jamais vu un brin d’herbe de leur vie. Quelques rares exploitations pratiquent un élevage différent, plus respectueux du bien-être animal. L’utilisation accrue d’antibiotiques à titre préventif ou comme booster de croissance est souvent pratiquée. En France, l’élevage en bâtiment est le plus répandu. Pourtant ce n’est pas plus compliqué d’élever des porcs en plein air et sans produits chimiques. L’alternative, la phytothérapie, des bâtiments secs et bien chauffés, ses silos nettoyés au moins une fois par mois.
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Cette pratique n’est pas automatique
Les antibiotiques se sont imposés comme indispensables dans les élevages porcins, c’est efficace et peu coûteux. Ils ont été distribués à tour de bras. Heureusement des exploitations ont choisi un autre mode d’élevage. On voit de plus en plus sur les étals de la viande avec la mention « élevé sans antibiotique ». Depuis 2006, donner des antibiotiques à titre préventif ou comme facteur de croissance est strictement interdit. Même si dans les élevages la distribution de médicament est de plus en plus encadrée, trop d’antibiotiques sont encore distribués. La France se montre plutôt une bonne élève. La filière sans antibiotiques rassure les consommateurs et c’est pourquoi ce genre d’élevage au service du bien-être animal s’est installé dans le grand ouest de la France.
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